Photo Caroline de Rauglaudre

par Caroline de Rauglaudre

Responsable communication globale



Inspirés par la recherche participative, nous avons pour ambition de faire tester un programme innovant à 500 agriculteurs partout en France durant la même saison, puis d’en mesurer l’efficacité étape par étape, de manière collaborative.

Le programme prévoit d’utiliser le sol comme bioréacteur : l’idée est de faire porter le coût de l’installation d’un réseau mycorhizien par un couvert long puis d’y connecter la culture suivante (dans cet essai, ce sera du maïs) pour lui faire profiter des bénéfices.

1 - Pourquoi la recherche participative ?

Pour en finir avec les essais déconnectés du terrain

Nous avons constaté à de nombreuses reprises que l’inoculation de microorganismes dans des parcelles d’expérimentations (plateformes dédiées, micro-parcelles ou chez les distributeurs) peut nous réserver des surprises (bonnes ou mauvaises) mais reflète rarement la réalité des parcelles des agriculteurs.

Ces parcelles d’expérimentation ont généralement connu beaucoup de traitements différents. Les populations microbiennes en sont modifiées durablement… Le jeu est biaisé.

De plus, Lallemand propose des produits vivants qui interagissent avec leur environnement. L’hétérogénéité des parcelles de manière générale (différence de MO, de paramètres physicochimiques, de t°, de vie biologique, d’humidité…) complique les analyses statistiques et pour garantir l’efficacité et la rentabilité de nos solutions, nous avons besoin d’un très grand nombre d’expérimentations, dans un maximum de contextes pédoclimatiques pour comprendre.

Inspirés par les méthodes de recherche participative, nous avons décidé de lancer une expérimentation à grande échelle sur de vraies parcelles pour s’assurer que le protocole validé en phase pilote s’adapte bien à la grande majorité des situations réelles des agriculteurs.

Nous voulons proposer un programme le plus réaliste possible, facile à mettre en place et porteur de valeur sur la rotation.

Pour être au plus près des problématiques des agriculteurs

Une expérimentation à grande échelle permettra de valider l’efficacité et la mise en œuvre du programme dans un grand nombre de contextes pédoclimatiques, mais aussi techniques et humains.

Pour aller plus vite

Ce qui nous motive chez Lallemand Plant Care, c’est de trouver des solutions au service de l’agriculture qui soient :

✅ efficaces
✅ économiquement rentables pour l’agriculteur
✅ et durables

Mais si les expérimentations en maraîchage sont relativement rapides, elles sont beaucoup plus longues en grandes cultures alors que c’est justement là qu’il y a 🔥 urgence à trouver des solutions 🔥.

Fondation a pour ambition de faire tester un programme innovant à 500 agriculteurs partout en France durant la même saison.

En procédant ainsi, nous gagnerons tous beaucoup de temps.

2 - En quoi consiste le programme Fondation ?

Deux produits connus et homologués mais dans un protocole totalement nouveau

L’expérimentation portera sur une association de champignons mycorhiziens et de bactérie starter PGPR tous deux issus de nos toutes dernières recherches. L’objectif, est d’installer un réseau mycorhizien grâce à un couvert végétal, puis, sans le détruire, d’y brancher le maïs qui lui succédera.

L’installation d’un réseau mycorhizien est au départ assez coûteuse en énergie et il nous semble préférable d’en faire porter la charge au couvert plutôt qu’au maïs.

Les champignons mycorhiziens qui serviront dans l’expérimentation sont connus sous le nom commercial MYC4000, et les  bactéries PGPR sont des Bacillus amyloliquefaciens IT45, connus sous le nom commercial RISE P.

Le programme devra être appliqué en traitement de semences, au moment de la préparation du couvert.

Nous offrirons de quoi traiter une parcelle de 4 hectares.

Les agriculteurs sélectionnés devront par ailleurs pratiquer des méthodes agricoles qui ne perturbent pas le sol et donc ne détruiront pas le réseau : semis direct, strip-till…

Un programme d’analyse des données qui permet d’associer performance et simplicité pour les testeurs

On connait le goût des agriculteurs pour l’expérimentation, l’agriculture est une réserve incroyable de gens passionnés et innovants. Mais on sait également que beaucoup ont tendance à expérimenter en dehors d’un cadre scientifique.

On ne compte plus les fois où l’on nous a fait part d’expérimentation “à la hussarde”, sans protocole ou sans témoin…

Ce que nous proposons dans le cadre de Fondation, c’est non seulement un protocole unique au monde mais également la possibilité d’en mesurer l’efficacité étape par étape et en coopération.

Nous proposons donc un programme d’analyse des données qui permet d’associer performance et simplicité pour les testeurs. Toutes les données récoltées feront l’objet d’analyses statistiques.

Ci-dessous, les données que nous récolterons :

🌱 Levée à 15j (pour les couverts, puis pour le maïs)
🌱 Biomasse entrée et sortie d’hiver (pour les couverts, puis pour le maïs)
🌱 Analyse des rendements (pour le maïs)

Nous sélectionnerons également quelques parcelles représentatives sur lesquelles nous ferons des analyses plus poussées :

🌱 Analyses régulières des teneurs en chlorophylle, indice de teneur en anthocyanes et flavonols (grâce aux pinces Dualex).
🌱 Taux de mycorhization des racines (sur les couverts, puis sur le maïs)
🌱 Analyses d’images satellites (LAI, NDVI, % de couverture du sol…).

L’ensemble de ces données permettront d’avoir des résultats d’essais les plus complets possibles. Ces résultats seront partagés avec tous les testeurs, comme une sorte de laboratoire pour mieux comprendre ce que nous observerons dans le réseau d’exploitation.

Restez informés

Recevez du contenu par courriel.

Stay in the loop

Génial! Vous êtes abonné à notre liste.

Parlez-nous un peu plus de vous. Nous adapterons nos e-mails à vos préférences.

Stay in the loop - part 2
VOS INTÉRÊTS *